Les carburants suivent un processus de contrôle strict jusqu’à leur arrivée en dépôts pétroliers. Mais de nombreux facteurs entrent alors en jeu pouvant générer la dégradation de la qualité des carburants : transports, dépotages, stockages, brassage, manipulations.
Il existe d’importants risques au sein des stockages de carburants. Il est donc indispensable de vérifier périodiquement la qualité des carburants et de leur stockage afin d’éviter la distribution de produits non-conformes.
Eau et carburants : Source de problèmes !
L’eau est l’origine de nombreux problèmes rencontrés au niveau des cuves de stockage de carburants.
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Cuves de stockage étanche ?
L’eau peut s’infiltrer par l’intermédiaire de canalisations sales ou remplies d’eau ou bien de fuites, et de pertes d’étanchéité à la base des trous d’homme et bouches de dépotage.
Toutes les cuves de stockage sont également touchées par des phénomènes de condensation (dues aux variations de température et du volume d’air dans la cuve) qui au fils du temps entraînent la décantation d’eau en fond de cuve appelée eau libre.
L’eau libre est systématiquement détectée en fond de cuve du fait de sa densité plus élevée que celle des hydrocarbures et de la miscibilité très limitée des carburants avec l’eau.
Cependant, les opérations de dépotage ont pour conséquence de provoquer le brassage des fonds de cuve, de façon plus ou moins importante (en fonction de la configuration des cuves et des niveaux initiaux de carburants dans celles-ci) et peuvent donc remettre en suspension l’eau dans les carburants.
L’eau libre dans les cuves d’essences provoque l’extraction des composés oxygénés comme l’éthanol, incorporés dans les carburants afin d’en limiter l’impact environnemental. L’extraction de l’éthanol entraîne l’augmentation de la hauteur de phase aqueuse en fond de cuve et modifie les caractéristiques du carburant.
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De l’eau dans les carburants ?
L’eau est présente naturellement dans tous les carburants où elle est diluée en très faible concentration de quelques dizaines à quelques centaines de milligrammes par kilogramme de carburant (mg/kg ou ppm).
Le seul moyen de détecter de telles concentrations est d’effectuer l’analyse en laboratoire, appelée teneur en eau.
La teneur en eau dans les carburants, et principalement dans le Gazole, est un paramètre très important. Très sensibles à la présence excessive d’eau diluée, les moteurs diesel nouvelle génération ne tolèrent pas l’eau à des concentrations supérieures à 200 ppm. Au-delà, l’eau entraîne dans la plupart des cas le grippage des pompes à injection ou la casse des injecteurs haute pression.
Il est donc indispensable de vérifier couramment l’absence d’eau libre au fond des cuves et de mesurer la teneur en eau du gazole distribué.
Le Gazole : Repaire des micro-organismes !
Les carburants diesel comme le gazole, le GNR, le FOD, ont la fâcheuse tendance de servir de nutriment à certaines espèces de micro-organismes.
Ces micro-organismes, naturellement présents dans notre environnement entre en contact avec les carburants par l’air et l’eau. Ils prolifèrent ensuite dans les cuves de stockage et entraînent la formation de biofilms, encrassant les fonds et parois des cuves, les canalisations et provoquent le colmatage des filtres. D’autres conséquences sont liées à ce développement si des actions curatives ne sont pas mises en place afin d’éliminer ces contaminations.
La recherche périodique des micro-organismes dans les cuves de stockage des carburants diesel, et même dans les réservoirs de grande capacité, est une action préventive primordiale afin de détecter leur présence avant de subir les conséquences liées. Le colmatage des filtres empêchent la distribution des carburants ce qui génèrent de grosses pertes d’exploitations.
D’autres risques courants existent !
Les contrôles qualité carburants préventifs que nous proposons permettent de vérifier plusieurs facteurs de risques et paramètres analytiques permettant de garantir la qualité des produits distribués au moment du contrôle.